... Le beurre c'est du frigidaire !! =o
Bonsoir !! =)
Une note de textes, aujourd'hui^^ :
Les déménagements sont toujours propices aux lectures ou relectures. Relecture des mangas et bds que l'on redécouvre en ouvrant ses cartons, nouvelles lectures grâce à une nouvelle bibliothèque et son catalogue différent.
Commençons rapidement par le plus anecdotique pour moi :
C.L.a.S.S. Volume unique de Natsumi Aida, aux éditions Delcourt-Akata
Il y a quelques mois, en recherchant des mangas de vie scolaire, j'avais noté celui-ci sur ma liste d'acquisition potentielle. J'ai donc été bien contente de le trouver si vite à ma disposition ^^.
C.L.a.S.S est l'acronyme de Casse Les abrutis et leur Système Stupide. Leila Yazawa, 15 ans, change de collège en cours d'année. Cependant, dans sa nouvelle classe, les élèves sont classés par rang : A pour les meilleurs, B pour les normaux, et C pour les ratés. Les personnes de classe inférieure doivent obéir aux personnes de classe supérieure...Le chef de la classe décide de classer directement Leila en classe A. Mais notre héroïne, peu convaincue par ce genre d'organisation, décide de détruire ce système, seule contre tous…. Je ne fais pas partie des personnes ayant adhéré à Switch Girl, et j'espérais, avec un sujet qui me parle plus, rendre justice à l'auteure, mais je suis à nouveau passée à côté (??!). Scénario et rebondissements convenus, relations superficielles entre les personnages, dessin figé et parfois maladroit,...Rien n'a été pour moi !! XD Je suis bien contente d'avoir pu le lire en bibliothèque et de ne pas l'acheter !! XD (désolée ^^''').
De ce que j'ai lu actuellement, le seul manga bien fait sur l'ijime est Vitamin, lisez-le =). Et si vous connaissez de bons mangas sur le sujet, je suis preneuse ^^.
Gokinjo Monogotari-Une vie de quartier, de Ai Yazawa en 7 volumes, série terminée aux éditions Akata Delcourt.
A chaque déménagement (et lorsque je ne déménage pas non plus, aussi, parfois =p), je ne peux m'empêcher de relire Gokinjo Monogotari. La dernière fois que je parlais de ce manga avec Aerinn ( ça fait plusieurs années parce ça fait plusieurs années qu'on ne s'est pas vues, mais c'était la dernière fois quand même XD ) je défendais « Je ne suis pas un ange » face à Gokinjo…. Mais je dois dire que je préfère quand même relire Gokinjo =p. C'est comme cela ;p. En plus, l'Artbook de "Je ne suis pas un ange" est mieux que celui de Gokinjo…. J'aimerais bien voir l'animé de Gokinjo =_=.
DONC…. Mikako, notre héroïne, vient d'entrer dans un lycée technique en section stylisme, car elle souhaite…. Être styliste =o. Comme le suggère le titre, on ne suit pas ici seulement Mikako, mais aussi ses camarades de classes, voisins, parents…. Les personnages secondaires ne sont pas laissés pour compte, sans empiéter sur le rythme global du manga ou le déroulement de l'intrigue principale. Mikako est un personnage fort et charismatique qui contribue grandement au charme global de l'histoire. Cela dit, la vraie force de ce manga est de réussir à retranscrire le quotidien joyeux et insouciant du lycée, celui où l'on s'emballe et se fait des films pour rien, où ton inscription dans un petit club d'une heure par semaine peut changer l'orientation de ton futur. Le rythme est enlevé, l'humour omniprésent (mais l’intrigue générale sérieuse ?! XD), les personnages tous plus bizarre les uns que les autres, à leur façon (mais ne s'en rendent pas compte =o), mais tout le monde se méfie de l'auteur, et ils ont bien raison =p. Un de mes classiques en shojo, donc =p.
Après avoir lu Gokinjo, je relis généralement sa suite (presque) directe, Paradise Kiss, 5 volumes, série terminée aux éditions kana (sic).
Ici l'on suit Yukari, lycéenne de terminale dans un lycée réputé, sérieuse mais un peu aigrie par ses études. Elle rencontre par hasard des élèves de la Yaz'Art (l'école de stylisme dans Gokinjo) qui souhaitent qu'elle soit leur mannequin lors du défilé de l'école. Notre héroïne va-t-elle accepter leur proposition au risque de faire capoter ses études ? (hahahaaaa… =p).
Ici, on reprend les mêmes et on recommence !! XD Pas les mêmes personnages, les mêmes problématiques ^^''. Qui pourraient se résumer, de façon grossière : amour ou travail/ passion ?! =o Ai Yazawa répond dans les deux mangas « travail », même si le happy end est global, lui =p. Niveau dessin et stylisation, on est pour moi au summum de ce qu'à fait l'auteur jusqu'à présent. Ce manga est une ode au Beau et à l'Humour, et chaque page est un plaisir à lire ^_^. C'est Bien =p. (le principal problème de ce manga sont les nombreuses coquilles lors de la traduction… Échange de bulles, problème de ponctuation qui change le sens de la phrase… Dommage =/ ).
Bon, parlons un peu de tout et de rien !! XD
Paradise Kiss comporte six personnages principaux : trois déjà vus dans Gokinjo, ainsi que trois nouveaux.
L'héroïne, Yukari, est un nouveau personnage. Le groupe Paradise Kiss est composé de quatre personnages, deux nouveaux et deux recyclés. Ce sont personnages, totalement décalés qui font l'ambiance du manga. L'on a aussi besoin des personnages normaux pour voir le décalage, donc !! XD
Joji est le chef du groupe Paradise Kiss. Son prénom se prononce Georges, car c'est plus classe. C'est lui qui a créé le groupe Paradise Kiss (marque de vêtements) ainsi que tous les problèmes de l'héroïne. C'est un personnage aussi antipathique qu'attachant, je dirais !! XD Attachant dans son univers, ses convictions, et les personnages qui les partagent. Antipathique dans la normalité !! XD Sa vie et son Œuvre sont vouées au Beau, à l’Exubérance, à l'Inutile. C'est bien 8). Pour le reste, il est nul =p.
Isabella est le personnage le plus exubérant du groupe Paradise Kiss. C'est l'amie d'enfance de Georges et elle souhaite le suivre partout où il ira pour le soutenir. C'est une personne douce et compréhensive, qui sait aussi garder les pieds sur terre, le personnage le plus stable et neutre du groupe, je dirais !! XD
Première apparition de Yukari
Georges, à peu près résumé en 4 cases
Isabella, toujours prête et apprétée
Miwako est le personnage kawai du groupe Pare-Kiss. C'est la petite sœur de Mikako, l'héroïne de Gokinjo. Si elle ressemble physiquement à sa sœur, son caractère est presque opposé à celui de sa sœur ( leur seul point commun est de croire tout ce qu'on leur dit, même les choses les plus invraisemblables =p). C'est un bonne alliée pour l'héroïne, elle apporte aussi de la fraîcheur au manga.
Arashi est le dernier membre du groupe Para-Kiss. C'est le fils d'un des personnages principaux de Gokinjo. Caractériel et soupe au lait, c'est le personnage le plus et terre à terre du groupe. Il est le petit-ami de Miwako. Son rôle prendra de l'importance au fil des volumes de la série ^^.
Hiroyuki est un camarade de classe de Yukari, l'héroïne. C'est aussi le fils d'un personnage de Gokinjo. Studieux et posé, il est le premier de sa classe et souhaite devenir médecin. Il est aussi l'ami d'enfance de Miwako et Arashi. S'inquiétant pour Yukari au fil des rebondissements, il apparaîtra plusieurs fois dans le manga pour lui prodiguer de bons conseils ^_^ (et aussi, c'est le plus beau !! XD ).
Miwako, personnage kawaï, moe, voire plus =p
Arashi, le rebelle sérieux
Hiroyuki, le lycéen qui vous voulait du bien
La problématique principale que je vois dans Paradise Kiss est celle du dilemme entre vivre par/pour soi ou par/pour les autres. L'héroïne nous explique en situation initiale qu'elle n'est pas bonne à grand-chose même si elle mise tout sur ses études pour ses parents (enfin, sa mère surtout =p). En rencontrant le groupe Paradise Kiss et le beau Joji/Georges (chacun ses goûts =p) Yukari découvre un nouvel univers, une autre façon de vivre que celle enseignée par ses parents ou en classe et a envie d'en apprendre plus. Mais elle retombe vite dans le travers d'être mannequin « pour Georges » ou « pour Paradise Kiss » au lieu de pour elle. Et se fait régulièrement rembarrer par Georges, qui lui, ne vit que pour lui, un peu trop parfois, même =p.
Peux-t-on tout quitter par amour ?! Oui, répond dans le manga Georges, si l'on assume seul sa décision puis ses conséquences . Sinon, non =p. Les autres personnages permettent d'ajouter un peu d'eau dans le vin de Georges. Sa vision des choses est d'ailleurs souvent critiquée par les personnages secondaires, même sa plus grande fan Isabella. Cela ne l'empêche pas d'exister, et Georges nous expose son point de vue envers et contre tous comme un étendard à l'autonomie et l'indépendance, un peu trop poussée pour être vraiment appliquée, à mon avis =p.
Nous retrouvions le même problème dans Gokinjo, lorsque Mikako doit choisir entre partir étudier son rêve à Londres ou rester avec son petit-ami Tsutomuto. Elle choisira finalement son rêve même si le couple ne se disloquera pas pour autant (vive les happy end !! =o). Body-Ko quittera elle aussi Yusuke pour trouver sa voie. Risa, elle, ne partira pas à Londres car elle souhaite rester avec son copain Takeshi, mais elle prendra sa décision seule, pour elle, et non comme un sacrifice pour Takeshi.
Finalement, dans Paradise Kiss, Georges partira seul à Paris aussi alors que notre héroïne Yukari préfère essayer de devenir mannequin au Japon. Tant pis pour l'amour, vive l'épanouissement personnel et la réussite professionnelle ;p.
Mon avis est que, s'il est difficile de faire réellement des choses toujours part et pour soi, le message global est plutôt agréable à entendre et même salvateur au pays des shojos-mangas où souvent les héroïnes passent leur journée à attendre d'être sauvées par Monsieur machin ou Mister Bidule, voire bogoss_du_73. Elles prennent ici leur vie en mains, ce qui devrait être la normalité dans le monde réel, mais ne l'est pas vraiment sur papier, assez étrangement =o. Merci Ai Yazawa !! XD
Cette phrase est devenue une expression courante chez moi =p
Passons sans conclusion ni transition à un autre manga emprunté à la bibliothèque, Lollipop de Ricaco Iketani, série terminée en sept volumes aux éditions Akata-Delcourt.
En réalité, je l'avais déjà acheté, mais comme je m'en étais séparée il y a quelques années et que j'ai Alzheimer, je me demandais bien de quoi ça parlait… =p.
Donc notre héroïne s'appelle Madoka Goto, elle est au lycée en première et ses parents viennent de gagner 100 000 yens aux jeux. Anciennes racailles un peu alcooliques, ils souhaitent avec cet argent devenir médecins et partent vers de nouveaux horizons, laissant Madoka seule à son triste sort de lycéenne. Ce genre de point de départ un peu loufoque et peu réaliste/crédible est monnaie courante pour les habitués aux shojos mangas (et on est loin de Shaolin dans Card Captor Sakura vivant seul dans un pays étranger en dernière année de primaire !! =o). Ici, le ton se veut semi-réaliste, puisque Madoka est en fait logée dans un cabanon deux pièces (appelé « annexe ») au fond du jardin de vagues connaissances à ses parents. Elle a quand même des toilettes mais pas d'eau courante (donc ce sont des toilettes sèches ?! =o). Plusieurs détails quotidiens ont ainsi une vraie place dans l'intrigue ce que je trouve sympa, en soi. Notre héroïne n'est pas une caricature de niaiseté, elle ressemble juste à une lycéenne à peu près normale, et à part le fait qu'on ne la voit pour ainsi dire jamais travailler et qu'elle sèche assez souvent les cours sans que ça ait l'air de poser problème (ça ne se passait pas comme ça, par chez moi, au lycée XD ), on peut lui faire à peu près confiance.
Le piment de l'histoire est un petit Tomoyo Asagi, collégien de quatrième vivant dans la maison de l'annexe et s'en servant habituellement pour lire ses mangas. Madoka et lui vont donc souvent cohabiter. Tomoyo est un personnage attachant dans la relation étouffante que sa mère entretient avec lui, et dont il souhaite s'échapper tant bien que mal grâce à ses mangas dans l'annexe, puis à Madoka (dans l'annexe aussi). La mère de Tomoyo est le personnage le plus impressionnant de l'histoire, assez flippant, même !! XD (j'ai toujours peur de basculer dans un manga d'horreur lorsque je la vois ^^'''). L'auteure va quand même rajouter un quatrième personnage, un certain Ono, camarade de classe de Madoka qui lui est amoureux de Mme Asagi (la maman de Tomoyo). Alors que notre héroïne, est elle-même troublée par cet Ono…. C'est là que l'on voit que l'on est vraiment dans un pur shojo ^^''. Mais ce personnage permet souvent de faire avancer l'histoire et de donner du rythme à tout cela ;). (je ne peux pas dire que je l'aime bien, mais il reste sympathique XD).
En réalité, l'histoire s'articule autour de deux axes et je vous ai résumé là que le premier, qui s'étale sur cinq tomes, les deux derniers étant consacrés à la deuxième partie. Le ton est vraiment différent dans cette deuxième partie qui se passe un an après la fin de la première partie. Notre héroïne est à la fac et notre héros au lycée (enfin !! XD ). Les relations entre les personnages principaux ont bien changé. L'on ressent bien l'évolution de la relation entre Tomoyo et sa mère, et ce personnage très présent voire oppressant dans la première partie s'est effacé, tout comme l'influence qu'il avait sur son fils a disparu. Je trouve toujours intéressant de voir un personnage sous différents angles grâce à la vison de plusieurs personnages ou du même personnage à des époques différentes. Et voir l'évolution par un enfant de la vision de ses parents doit être une des évolutions les plus intéressantes à voir ;p.
Dans cette deuxième partie, notre lycéen Tomoyo a entièrement coupé les ponts avec Madoka. Le lien se recrée doucement autour d'une voisine commune, déjà présente dans le premier axe, Mme Chizuru, qui a un cancer. Une grande partie de l'histoire se passe à l'hôpital, et l'ambiance de fond est un peu plus sombre, je dirais =o (enfin, c'est surtout Tomoyo qui est plus sombre, je dirais =p). Madoka s'est enfin rendue compte de ses sentiments amoureux pour Tomoyo, MAIS lui-même sort avec un nouveau personnage, la jeune Luna ^^ (Shojo manga oblige ?! XD ). Ono qui était parti en voyage un ou deux an revient au cours de cet axe, histoire de rajouter des complications qui permettent à la fin de tout simplifier, bien sûr =p. Le personnage de Luna est assez classique en « méchante » rivale amoureuse, j'ai eu l'impression d'en avoir vu des dizaines déjà dans des shojos-mangas, ce n'est donc pas le personnage le plus intéressant de ce manga, malheureusement ^^'' (cela dit, il est là, donc bon… Il faut faire avec =p).
J'ai bien aimé le fait que les parents soient présents et aient assez d'influence sur le cours du manga, que ce soit du côté de Tomoyo que de Madoka. Je trouve toujours très louche les mangas où l'on voit les parents une case tous les trois chapitres pour préparer le thé à des invités ou enclencher un retournement de situation douteux. Au collège et au lycée, ce sont encore eux qui commandent, que je sache !! XD
Un autre point que j'ai aimé dans ces mangas réside dans les personnages secondaires, plutôt réussis, assez drôles, ayant assez d'épaisseur pour être crédibles sans être envahissants comme dans certains mangas (Ex, dans Sawako… u_u). Ils sont assez cool en fait, surtout les amies de Madoka et le copain de Tomoyo, c'est le plus drôle !! =D
En point négatif, je dirais que ça reste un shojo globalement très classique dans l'intrigue où l'on attend juste que les personnages soient enfin casés ensemble, ce qui est assez bizarre comme finalité, en soi ?! XD Dans Paradise Kiss ou Gokinjo Monogotari, même si les histoires de couples avaient de l'importance, j'ai plus l'impression de suivre l'héroïne dans sa globalité que juste l'histoire du couple ^^''. Lorsque Yukari se dispute avec Georges, elle passe vite à autre chose car elle a d'autres problèmes/ occupations dans la vie, tout ne tourne pas autour de sa petite personne, et c'est tant mieux ;p. D'un autre côté, je sais bien que cette façon de traiter les histoires amoureuses reste la plus répandue dans les shojos, mais bon… C'est dommage quand même =p.
Enfin voila, un shojo sympathique, au final, je dirais, qui garde les bases du shojo classique en essayant d'en changer des petites choses par-ci par-là et lui permet de se différencier un peu de la masse, sans tomber dans les shojos « réalistes » où tout le monde est désabusé et se trompe sur fond de société pourrie, lectures qui rendent un peu dépressif quand même, au bout d'un moment ! XD
Madoka, heroïne de manga Tomoyo, collégien vénère Ono, bogosse du 93
La mère de Tomoyo, Mamie CHizuru, Pour la v2, Madoka s'est coupée
« un monstre de perfection » présente dans les deux parties du manga les cheveux (chagrin d'amour)
(et plein d'autres personnages… )
Une enfance idyllique… (mais flippante Xd )
La crise d'adolescence n'est pas facile pour tout le monde… =o
Fin de l'adolescence, et Game-Over pour la maman légèrement intrusive et possessive ^^'' (weh, j'ai pas trouvé mieux comme image ^^")
Daisy-Lycéennes à Fukushima, série en deux tomes aux éditions Akata sans Delcourt (je crois ?! XD). Dans ce petit shojo manga, on nous présente un groupe de 4 amies lycéennes après l'accident nucléaire de Fukushima. L'on suit leur quotidien, leurs questionnements, leurs inquiétudes…
C'est à cela que sert la bibliothèque, je pense, lire des mangas qui nous intéressent mais que l'on ne souhaite pas acheter^^. Ce shojo-manga ne convaincra pas sur ses intrigues amoureuses typique shojo-manga, pas vraiment palpitantes, ni par son dessin très classique voire un peu raide, ni sur son côté informatif sur la catastrophe de Fukushima, un peu trop léger. Mais il peut être, je pense, une première étape de sensibilisation sur le sujet (pour la tranche de population concernée, parce que beaucoup de personnes ne sont pas sensibles au manga, et encore moins au shojo manga, donc ça ne doit pas faire beaucoup de monde, je dois l'avouer XD ).
Le manga est principalement centré autour de nos héroïnes qui n'ont pas vécues le drame directement ni été évacuées mais vivent en zones contaminées. Au début centrées sur leurs soucis personnels, elles vont au fil des pages s'ouvrir sur leur environnement : aider les réfugiés, essayer de reconstruire leur région, chercher de futurs métiers qui pourront aider leur pays,… L'ambiance globale est assez douce voire positive malgré quelques moments un peu plus sombre, on est loin de Gen d'Hiroshima, par exemple, si je me souviens bien...^^'''. En tant que lectrice française, je ne peux m'empêcher de faire le rapprochement bien sûr avec les nombreuses centrales qui habitent nos prairies, et à un futur accident de cet envergure, même si l'on ne vit pas dans un pays sismique…. Ben on ne pourra pas faire grand-chose, donc, le moyen le plus performant de décontamination étant de mettre la terre de surface dans des sacs pis d'enterrer les sacs ou de les laisser sur les bords de la route et d'attendre que le temps passe… Ça va être joyeux !! =o
Je souhaitais emprunter Berry Dynamite de Aya Nakahara, mais je me suis trompée et j'ai empruntée Courage Nako de la même auteure, en trois volumes, paru chez Akata-Delcourt. Je l'avais déjà emprunté il y a quelques mois, et peut-être même en avais-je parlé sur ce blog ?! XD L'on suit les péripéties farfelues d'une lycéenne qui doit héberger un camarade chez elle, bien qu'ils s'entendent comme chien et chat...
"Courage Nako" est un petit shojo sans autre prétention que de divertir son lecteur grâce à de nombreux personnages loufoques. Le dessin de Aya Nakahara est agréable l’œil et efficace, et ses personnages plutôt sympathiques, dommage que l'on doive passer par plusieurs moment sérieux trop classiques et déjà vu pour que l'ensemble de la lecture soit réellement plaisante. Mais c'est sympa quand même =p. Je relirai encore XD.
Puis j'ai donc bien pu emprunter Berry Dynamite toujours de Aya Nakahara, toujours en trois volumes et aux mêmes éditions. L'on suit cette fois une ex-lycéenne qui commence une carrière de chanteuse-idol en duo avec une jeune cruche. Elles forment ensemble le groupe Star Berry, des jeunes filles qui vivent au pays des fraises, mangent des fraises à tous les repas, et finissent toutes leurs phrases par le mot « Berry ». Pis elles chantent aussi, accessoirement =p. Notre héroïne se sent écartelée par son désir de débuter dans le milieu coûte que coûte et son désir premier de faire du Rock Rebelle et Sombre. En seulement trois volumes, les péripéties et retournements de situations sont nombreux et paraissent souvent bien tirés par les cheveux. A la lecture on a une sensation d'essoufflement face aux nombres d’événements « importants » qui se succèdent à vitesse grand V. L'ennui pointe vite aussi son nez, on ne sait pas trop où on va, ni pourquoi, ni comment…. C'est triste, je dirais, ces impressions de longueur et d'ennui dans une série de seulement trois volumes !! ^^''' Comme dans Courage Nako, on voit bien que le but et de faire rire, mais le manga reste trop centré sur l'intrigue principale et ses nombreux rebondissements vains, pour garder l'esprit léger ou pouvoir se concentrer sur les personnages censés être drôles….. Tant pis !! ^^ '''
Kiss in the blue, est une œuvre de jeunesse de Kaho Miyasaka (auteure de Kare First Love) paru en 4 tomes aux joyeuses éditions Panini. Difficile de réellement résumer ce manga, mais l'on suit en gros la lycéenne Chise Saeki qui n'a gardé aucun souvenir de son été il y a 3 ans… Dotée d'un super sixième sens, elle pense que tout est plus en moins lié entre son voisin de classe toujours absent, sa cicatrice de jeunesse, et le souvenir de son premier amour de primaire… En quelques pages nous voila transporté dans un tourbillons de rebondissements aussi rocambolesques qu'invraisemblables, et surtout à l'intérêt néantique. C'est une sorte de calvaire de suivre cette héroïne se faire trimbaler d'une révélation à l'autre, se contredisant toutes les unes après les autres, sans compter les grands monologues ou dialogues essayant de rendre le tout à peu près cohérent sans réussir à convaincre personne. Le dessin pas encore vraiment maîtrisé reste simple, les personnages se confondent, les expressions des personnages sont extrêmement limitées... Voilà. Je ne vous conseille donc pas sa lecture, je dirais ^^''.
Living in the happy world est un petit shojo-manga de Maki Usami sorti aux éditions Soleil, qui fait partie de la catégorie de shojo difficile à réussir à mon avis, du Shojo Relation Elève-Professeur ^^'. C'est un thème un peu casse-gu**le à mon avis, et le nombre de productions sur ce thème restera toujours pour moi un mystère, enfin =p . Notre petite lycéenne en titre part quelques jours au ski afin de se remettre d'une rupture amoureuse difficile. Elle tombe amoureuse là-bas de son beau et jeune moniteur de ski, et commencent tous deux plus ou moins une relation amoureuse de regards ardents, se promettant de se revoir prochainement. Seulement, de retour au lycée, notre héroïne découvre que son nouveau professeur n'est d'autre que cet homme là. Les péripéties habituelles propres au genre s'enchaînent ensuite, et après avoir essayés d'être raisonnables, ils décident d'entamer une relation secrète, qui est ensuite découverte, mais tout finit bien à la fin =DD. Rien ne démarquera ce titre de la multitude existant déjà, tout est calibré, quasiment au dialogue près, et je propose donc qu'on réimprime plutôt les vieux titres au lieu d'en sortir plein de nouveaux, ça nous en fera moins à lire, et n gagnera du temps, merci ! =p (je noterai que le dessin a quand même un fond mignon, voila, en point positif ^^ ).
Bon voila, j'aurai bien aimé parler un peu de Cat Street, le dernier shojo que j'ai lu (j'essaie de lire Honey and Clover en ce moment ^^"), mais bon, si je veux mettre ce truc en ligne un jour.... Voila !! XD Surtout que j'aurai aimé scanner des vignettes de Gokinjo, mais c'est hyper long de tout relire pour chaque vignette, histoire de prendre l'image qui me plaît le plus... A la fin, pour Paradise Kiss j'ai un peu choisi vite fait ! XD
Je ne me suis pas relu pis j'ai écrit vite fait, donc !! XD (ne prenez pas tout ce que j'écris à charge contre moi, merci =p).
Bonne nuit !! ;p